- Hélène Paoletti nommé directrice de projet « modernisation des ministères sociaux ».
L’administratrice civile Hélène Paoletti a été nommée, pour une durée de trois ans, directrice de projet « modernisation des ministères sociaux » auprès de la secrétaire générale des ministères chargés des affaires sociales.
Arrêté publié au Journal Officiel
- Marianne Cinot élue présidente de l’Isnar-IMG.
Marianne Cinot, interne à Rennes en 4e semestre, a été élue présidente de l’Isnar-IMG. Elle succède à Lucie Garcin, élue à ce poste il y a un an.
- Handicap : Jérémie Boroy futur président du CNCPH.
Jérémie Boroy sera le futur président du CNCPH, à compter du 22 janvier 2020, a annoncé la secrétaire d’Etat aux personnes handicapées, Sophie Cluzel, à l’occasion d’une réunion de l’instance.
Jérémie Boroy, membre du Conseil national du numérique depuis mai 2018, succède à Dominique Gillot.
- Emilien Roger devient délégué national de la Fnehad.
Emilien Roger, chargé des relations avec l’AP-HP au sein de l’ARS Ile-de-France, a été nommé délégué national de la Fnehad à compter du lundi 21 octobre 2019. Il succède à Nicolas Noiriel, qui occupait ce poste depuis septembre 2016.
- ATIH : analyse de l’activité hospitalière en 2018 (rapport).
En 2018, 191 patients pour 1 000 habitants ont été hospitalisés. Ainsi, les 3 300 établissements de santé ont pris en charge 12,8 millions de patients.
Le nombre de séjours en MCO a évolué de 0,6% entre 2017 et 2018. Selon l’ATIH, 12,3 millions de patients ont été hospitalisés dans une unité de soins de court séjour de MCO, contre 12,1 millions de patients en 2017.
Concernant l’hospitalisation partielle, 42% des séjours en MCO ont été réalisés en ambulatoire en 2018, ce qui a représenté 6 millions de patients pris en charge. Le taux de séjours en ambulatoire a progressé de 0,9 point sur un an. En chirurgie, il était de 54% (+2 points).
L’activité en HAD a quant à elle crû de 7,7% en nombre de journées entre 2017 et 2018 pour atteindre les 5,6 millions de patients hospitalisés à domicile. 122 000 patients ont été hospitalisés à domicile en 2018, contre 116 000 en 2017.
Côté SSR, 1 million de patients ont été pris en charge en hospitalisation complète en 2018 pour 1,1 million de séjours. Sur les 37,5 millions de journées de présence, 88% ont été faites à temps complet. L’hospitalisation partielle en SSR a augmenté de 5,4% sur un an en 2018, celle en hospitalisation complète a diminué de 1,9%.
En psychiatrie, près de 424 000 patients ont été pris en charge, dont 70% à temps complet, pour un total de 24,3 millions de journées. L’hospitalisation à temps complet a reculé en 2018 (-1%), celle à temps partiel a augmenté de 4,8%.
L’ATIH a dénombré 197 000 patients pris en charge en soins palliatifs en 2018, dont 79% en MCO, 17% en SSR et 20% en HAD.
Enfin, l’agence a chiffré à 14,4 millions le nombre de patients passés aux urgences en 2018, soit 298 000 de plus qu’en 2017 (+2,1%).
- Faible progression des salaires dans la Fonction Publique Hospitalière en 2017.
Selon une étude publiée par l'Insee, il a crû de 0,3 % en 2017, après 0,4 % en 2016. En comparaison, il a augmenté de 1,1 % en 2017 dans la fonction publique d'Etat et de 1 % dans la fonction publique territoriale.
En 2017, un agent de la FPH perçoit en moyenne 2 288 euros nets par mois en équivalent temps plein ; cette moyenne prend en compte tous les salariés des hôpitaux et des établissements médico-sociaux, qu’ils soient fonctionnaires, contractuels ou personnels médicaux.
En 2017, les disparités salariales dans la FPH sont quasiment stables, en dépit d’un léger recul des salaires dans le haut de l’échelle. Le salaire net des femmes est inférieur de 20,5 % à celui des hommes ; à caractéristiques identiques, l’écart salarial est de 3,5 %. Pour les salariés présents toute l’année en 2016 et en 2017 chez le même employeur et avec la même quotité de travail, soit deux tiers des agents de la FPH, le salaire net moyen augmente de 1,3 % en euros constants. Ceci reflète la progression de leur ancienneté et de leur carrière.
- Quarante-neuf associations demandent une meilleure prise en charge de la douleur.
Malgré trois plans douleur qui se sont succédé entre 1998 et 2011, « 70% des personnes concernées ne bénéficient toujours pas d’un traitement approprié » et « moins de 3% d’entre elles sont prises en charge dans un des centres spécialisés, lesquels manquent cruellement de moyens ». « La douleur présente lors de la fin de vie ne bénéficie pas non plus de l’attention nécessaire et de l’accompagnement adéquat ».
49 associations appellent les pouvoirs publics à « faire de la douleur une véritable priorité des politiques publiques de santé, et à garantir le droit pour chaque malade de recevoir le meilleur apaisement possible de la souffrance au regard des connaissances médicales avérées, tel que prévu par la loi ».
Pour ce faire, les associations demandent que les propositions de France Assos Santé pour la prévention et la prise en charge de la douleur soient mises en œuvre. Notamment :
- Agir pour les aidants : stratégie de mobilisation et de soutien 2020-2022.
En France, 1 personne sur 6 est un aidant. Mercredi 23 octobre 2019, le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé la stratégie de mobilisation et de soutien en faveur des Aidants en présence d’Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé et de Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées. Cette stratégie vise à prévenir l’épuisement et l’isolement des aidants, en diversifiant et en augmentant les capacités d’accueil des lieux de répit, en proposant des solutions de relai, en leur ouvrant de nouveaux droits.
Les aidants, ou proches aidants sont 8 à 11 millions en France.
L’État consacre une stratégie qui leur est spécifiquement dédiée. Elle se déploie en 17 mesures autour de 6 priorités :