- Publication du décret instituant une période de préparation au reclassement au profit des fonctionnaires hospitaliers.
Le décret fixe, pour les fonctionnaires hospitaliers, les modalités de mise en œuvre de la période de préparation au reclassement. Il détermine le point de départ de la période de préparation au reclassement. Il précise les objectifs de la période de préparation au reclassement et en détermine le contenu. Il fixe les modalités de déroulement de la période et rappelle la situation de l’agent durant cette période.
Décret publié au Journal Officiel
- Claire Giry est nommée directrice générale de la recherche et de l’innovation.
Claire Giry, jusqu’alors directrice générale déléguée de l’Inserm, a été nommée directrice générale de la recherche et de l’innovation. Elle succède à Nicolas Chaillet, directeur par intérim depuis le 11 mars, qui remplaçait Bernard Larrouturou.
Compte rendu du Conseil des ministres
- Composition du comité d’orientation des assises santé mentale et psychiatrie.
Quinze membres composent le comité d’orientation des assises santé mentale et psychiatrie :
- Séverine Salgado prend la direction générale de la Mutualité française.
L’instance a nommée Séverine Salgado directrice générale de la Mutualité française. Elle prendra ses fonctions à partir du 1er juillet 2021. Elle succède à Albert Lautman.
- Le règlement européen sur les dispositifs médicaux entre en vigueur.
A l’occasion d’un webinaire, Cécile Vaugelade, directrice des affaires technico-réglementaire au sein du Snitem, a fait une synthèse de ce nouveau règlement européen relatif aux dispositifs médicaux et mis en lumière les mesures supplémentaires qui devront être appliquées pour améliorer le processus de mise sur le marché des DM.
La première mesure est l’élargissement du domaine du marquage CE, qui prend en compte désormais tous les DM, même ceux qui comportent un faible risque pour le patient - à l’exclusion des probiotiques -, y compris les implants à visée esthétique.
Les niveaux d’exigence dans le processus d’évaluation sont également revus à la hausse, avec une évaluation clinique renforcée par des essais cliniques et de nouvelles études formalisées.
La chaîne de distribution est également impactée par le nouveau texte, notamment le transport et le stockage, de même que la transparence et la traçabilité des produits.
- La mise en œuvre de la réforme du premier cycle des études de santé est jugée « chaotique ».
Réputée pour sa mise en place chaotique, la réforme du premier cycle des études de santé (R1C) a fait l’objet d’un rapport d’information sévère de la part de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat. « Effets délétères » sur les étudiants des nouvelles filières Pass/LAS, « mal anticipée », « trop vite appliquée »... Sa rapporteur décrit une réforme de la Paces complexe, encore peu comprise et cernée par les universités et leurs composantes, dont l’ampleur a été largement sous-estimée. Sonia de la Provôté, sénatrice Union Centriste du Calvados et médecin du travail à l’origine de ce rapport d’information, formule ainsi diverses propositions pour à la fois protéger la promotion auto-qualifiée « crash test » de cette année universitaire, et assurer le bon fonctionnement de la R1C dans le futur.
Rapport « mise en œuvre de la réforme du premier cycle des études de santé »
- Droits et moyens syndicaux pour les praticiens hospitaliers. Les textes présentés ont été validés en CSPM.
Le Conseil Supérieur des Professions Médicales s’est réuni le 20 mai 2021 pour rendre un avis sur le projet de décret relatif aux droits et moyens syndicaux des personnels médicaux, odontologiques et pharmaceutiques des établissements de santé et médico-sociaux publics. Ce décret propose aux cinq intersyndicales de ces mêmes personnels qui représentent 37 696 praticiens non titulaires, 47 152 praticiens titulaires et 6 164 praticiens universitaires :
Dans un communiqué, Actions Praticien Hôpital , Avenir Hospitalier et la Confédération des Praticiens des Hôpitaux considèrent que « tout cela apparaît largement insuffisant au regard de ce qui existe déjà dans d’autres corps similaires de la fonction publique ou d’agents publics ».
De ce fait, ils demandent des moyens équivalents, tant sur le plan national ou régional que sur le plan local, à ce qu’ont déjà les autres corps d’agents publics, à savoir :
- Mise en place d’un plan d’action pour maîtriser les risques psycho-sociaux des étudiants des formations en santé.
Ce plan a pour objectif d’améliorer les conditions et l’environnement d’apprentissage des étudiants, « tout en réaffirmant l'intransigeance de la lutte contre les violences dont ils peuvent être victimes ». Ce plan veut aussi faire de la prévention des troubles psychiques et des comportements suicidaires des étudiants en santé.
Ce plan comprend cinq grands axes :