- Projet de loi de finances rectificative pour 2021.
Ce budget rectificatif de transition vise en premier lieu à accompagner salariés et entreprises dans la sortie de crise. Il met en place des mesures de soutien au pouvoir d'achat des ménages et aux plus précaires. Il assure enfin le financement des besoins complémentaires identifiés sur les budgets ministériels.
La prévision de croissance pour 2021 est revue à -9,4% du PIB, avec un taux d'endettement public qui atteindrait 117% du PIB à la fin de l'année. Le solde budgétaire est de -220 milliards d'euros (Md€).
Projet de loi de finances rectificative
- L’ouverture aux auxiliaires médicaux et aux pharmaciens du télésoin se concrétise.
Un décret définit les conditions de mise en œuvre et de prise en charge du télésoin applicables aux activités à distance réalisées par les auxiliaires médicaux et par les pharmaciens, en cohérence avec les exigences et conditions prévues pour les professionnels médicaux dans le cadre de la télémédecine, ainsi que les conditions de sollicitation d’une téléexpertise par un professionnel de santé.
L'arrêté définit quant à lui les activités de télésoin.
Textes publiés au Journal Officiel
- La composition du Haut Conseil des nomenclatures est officialisée.
Par arrêté publié au Journal Officiel, sont nommés membres du Haut Conseil des nomenclatures :
Christian Espagno, vice-président ;
Frédéric Fossati ;
Michel Queralto ;
Sophie Siegrist ;
Isabelle Marquis.
François Richard, président ;
Claude Ecoffey ;
Hervé Fernandez ;
Béatrice Fremy ;
Catherine Roy.
Benoit Dervaux ;
Stéphane Sanchez.
René Mazars.
Arrêté publié au Journal Officiel
- Le Dr Valérie Briole préside désormais l’URPS médecins libéraux d’Île-de-France.
L’URPS des médecins libéraux d’Île-de-France a élu les huit membres de son nouveau bureau, dont le Dr Valérie Briole, élue présidente.
- Un enquête menée par le CNP MIR estime que le manque de médecins réanimateurs a doublé en dix ans.
Une étude démographique auprès des 299 services de réanimation de France montre que la situation s’est considérablement dégradée en 10 ans puisque 57% des services déplorent au moins un poste vacant de médecin réanimateur contre 36% en 2012. Au total, en 2021, ce sont 329 postes de médecins réanimateurs qui ne sont pas pourvus en France, auxquels il faut ajouter 327 réanimateurs de plus de 60 ans qui vont partir à la retraite dans les 5 ans.
Conséquence de cette pénurie de médecins réanimateurs : une surcharge de travail importante pour les praticiens qui en moyenne sont de garde tous les 5 jours et travaillent un week-end sur deux, soit une implication qui dépasse nettement les limites fixées par la réglementation.
Afin que cette dégradation n’impacte pas de façon forte et durable la santé publique, il convient d’augmenter immédiatement de façon très significative le nombre de réanimateurs formés, quelles que soient les filières de formation.
- Publication de la feuille de route maladies neurodégénératives 2021-2022.
Le ministère des Solidarités et de la Santé a fait le choix de lancer une feuille de route maladies neurodégénératives pour répondre aux problèmes qui restent non résolus.
Cette feuille de route comprend 18 fiches, réparties en 10 axes :
Elle sera élaborée en deux temps, une première version de transition couvrant la période 2021-2022 et une version enrichie la complètera sur 2023-2024.
Feuille de route « maladies neurodégénératives 2021-2022 »
- Déploiement d’un plan d’actions pour la mise en œuvre de la réforme de l’accès aux études de santé.
Le Gouvernement annonce une série de mesures complémentaires en faveur de la mise en œuvre de la réforme de l’accès aux études de santé :
Par ailleurs, de nouvelles instructions à mettre en place pour la rentrée 2021 ont d’ores et déjà été adressées aux universités :
- Données de santé : le Health Data Hub et Santé publique France soutiennent la création d’une structure européenne, en vue de mieux contribuer à l’amélioration de la santé des populations.
Par communiqué commun, Santé publique France et le Health data hub informent soutenir la création d’une infrastructure fédérée européenne d’information en santé, Dipoh. Son but est de mieux intégrer et renforcer les réseaux d’information et de données de santé en Europe. Le projet vise à favoriser les bonnes pratiques entre les pays concernant la collecte, l’échange, l’évaluation, l’accessibilité et la réutilisation des données. Il est complémentaire d’un autre projet, également soutenu par les deux institutions françaises, à savoir le projet Tedhas d’élaboration d’un cadre juridique et de bonnes pratiques pour les échanges de données.