- Plusieurs textes relatifs à l’activité interventionnelle sous imagerie en cardiologie sont publiés au Journal Officiel.
Un premier décret précise les conditions d’implantation pour l’activité interventionnelle sous imagerie en cardiologie. Il prévoit les conditions d’autorisation de l’activité et de son renouvellement.
L’activité interventionnelle sous imagerie médicale en cardiologie s’exerce suivant trois modalités :
La modalité « rythmologie interventionnelle » comprend les mentions suivantes :
La modalité « cardiopathies congénitales hors rythmologie » comprend les mentions suivantes :
Pour les modalités et les mentions suivantes, l’autorisation ne peut être accordée que si le titulaire dispose d’une unité de réanimation adaptée à l’âge du patient sur site ou par convention :
Un second décret fixe quant à lui les conditions techniques de fonctionnement de l’activité interventionnelle sous imagerie médicale en cardiologie.
Ainsi, le titulaire de l’autorisation dispose sur site d’au moins :
Enfin, un arrêté fixe le nombre minimal annuel d’actes pour les activités interventionnelles sous imagerie médicale en cardiologie
Le nombre d’actes que doit réaliser annuellement, par site, le titulaire de l’autorisation de pratiquer les activités interventionnelles sous imagerie médicale en cardiologie est fixé à :
Pour la modalité « cardiopathies ischémiques et structurelles de l’adulte » : 400 actes d’angioplastie coronarienne. Dans le cas où le titulaire de l’autorisation pratique en sus des fermetures de septum interauriculaires, le seuil pour ce type d’actes est fixé à 15.
Textes publiés au Journal Officiel
- Le nouveau statut des inspections générales de l’Etat est désormais cadré.
Le décret fixe les dispositions communes à l’ensemble des emplois au sein des services d’inspection générale ou de contrôle, ainsi que les dispositions relatives aux chefs de ces services. Il prévoit les modalités de sélection des candidats à ces emplois, en définit le vivier et fixe les conditions d’expérience professionnelle exigées pour les occuper. Il procède à la modification des dispositions des statuts particuliers des corps d’inspection générale ou de contrôle placés en extinction en vertu du II de l’article 13 du décret no 2021-1550 du 1er décembre 2021 portant statut particulier du corps des administrateurs de l’Etat.
Décret publié au Journal Officiel
- Le 2e volet du programme Sun-ES dédié aux messageries sécurisées dispose de 52M€.
L’objet de l’instruction est de préciser les modalités de mise en œuvre du volet 2 du programme SUN-ES et décrire les conditions de mise en œuvre des pilotes « Mon espace santé ».
Ce volet 2 est doté d’une enveloppe de 52 millions d’euros dont 50,5 millions d’euros sont dédiés à la généralisation, sous réserve de la délégation de crédits via la 1ère circulaire FMIS 2022.
Tout comme le volet 1, le volet 2 repose sur un financement forfaitaire conditionné par l’atteinte de prérequis et de cibles d’usage préalablement définis : les établissements percevront une partie des financements à l’atteinte des pré-requis et le solde une fois les cibles d’usage constatées. La liste des prérequis et des indicateurs d’usage du volet 2 est précisée dans l’annexe 1.
Par ailleurs, l’instruction détaille les modalités concernant les pilotes Mon espace santé, lancés ce premier trimestre 2022 pour accompagner son déploiement.
Enfin la DGOS indique que des travaux sont en cours pour poser le cadre de financement de l’alimentation du DMP à partir des documents de synthèse du dossier patient informatisé. Une instruction viendra en détailler les modalités précises de mise en œuvre et compléter le volet 1 du programme Sun-ES.
- Un arrêté enrichit les listes permettant l’exercice en pratique avancée des infirmiers.
Il met à jour la liste des actes techniques que l'IPA est autorisé à effectuer sans prescription médicale et, le cas échéant, à en interpréter les résultats pour les motifs de recours ou les pathologies dont il assure le suivi. Plus d'une quinzaine d'actes sont ainsi listés. Sont concernés :
En outre, sont ajoutés des actes spécifiques à la mention « urgences ». Neuf actes sont ajoutés pour les IPA de ce champ d'intervention :
« – test à la trinitrine ;
Par ailleurs, plusieurs vaccinations sont ajoutées à la liste des actes de suivi et de prévention que l'IPA est autorisé à demander pour les motifs de recours ou les pathologies dont il assure le suivi. Sont enfin mises à jour les listes des dispositifs médicaux non soumis à prescription médicale obligatoire que l'IPA est autorisé à prescrire, ainsi que celle des examens de biologie médicale qu'il est autorisé à prescrire pour les motifs de recours ou les pathologies dont il assure le suivi, et enfin celle des prescriptions qu'il est autorisé à renouveler.
Arrêté publié au Journal Officiel
- Le Dr Thierry Godeau est réélu président de la Conférence des présidents de CME de CH.
La Conférence des présidents de CME de CH a procédé à l’élection de son bureau. Le Dr Thierry Godeau, qui préside la conférence depuis 2016, a été élu pour un nouveau mandat de quatre ans.
Le Dr David Piney, présiednt de la CME du GH de l’Est de la Meurthe-et-Moselle, est quant à lui élu à la vice-présidence.
Le poste de vice-président en charge des CMG est désormais occupé par le Dr Jean-Marie Woehl, président de la CMG du GHT Centre-Alsace. Le Dr Alain Fuseau, président de CME du GH du Havre devient pour sa part secrétaire général de la conférence.
- Pascal Mariotti est reconduit pour un troisième mandat de trois ans à la présidence de l’Adesm.
Le nouveau Bureau National, issu des élections régionales, s’est réuni le 9 mars 2022 au GHU Paris – Psychiatrie Neurosciences et a procédé à l’élection de son nouveau Comité Directeur ; dont voici les membres :
- La HAS officialise le nouveau référentiel qualité des secteurs social et médico-social.
Le référentiel et le manuel ont été publiés le 10 mars 2022 pour permettre aux ESSMS de s’approprier les nouvelles exigences du dispositif.
La structuration du référentiel d’évaluation, en 3 chapitres, 9 thématiques, 42 objectifs et 157 critères, vise à permettre l’analyse croisée du recueil de l’expérience de la personne accompagnée, de l’évaluation des pratiques mises en œuvre par les professionnels et de la dynamique impulsée par la gouvernance de l’ESSMS.
Ces thématiques s'articulent autour de :
On retrouve tout ou partie de ces thématiques au sein des trois chapitres qui structurent le référentiel : la personne, les professionnels, l’ESSMS.
L’évaluation se fonde sur 139 critères dits « standards » qui correspondent aux attendus de l’évaluation et 18 critères dits « impératifs » qui correspondent à des exigences qui, si elles ne sont pas satisfaites, impliquent la mise en place d’actions spécifiques dans la continuité immédiate de la visite d’évaluation.
Le manuel détaille quant à lui les exigences associées aux 157 critères et les éléments pour la mise en œuvre du référentiel.
Les fiches pratiques décrivent les modalités de mise en œuvre : les trois méthodes, le système de cotation, l’organisation de la visite, le guide d’entretien avec les membres du CVS, etc.
- Face à une inflation « forte et durable », le gouvernement promet un dégel du point d’indice des fonctionnaires.
Amélie de MONTCHALIN, ministre de la Transformation et de la fonction publiques a ouvert en septembre dernier une conférence sur les perspectives salariales dans la fonction publique dont elle a confié l’animation à Paul PENY, directeur des ressources humaines de la Caisse des dépôts et consignations et ancien DGAFP, et Jean-Dominique SIMONPOLI, expert en dialogue social, avec les organisations syndicales volontaires et les représentants des employeurs (collectivités territoriales, hôpitaux).
Les deux garants ont animé les échanges, entre octobre 2021 et février 2022, avec les organisations syndicales et les représentants des employeurs publics autour de quatre thématiques :
La ministre a reçu un rapport qui présente les conclusions de cette conférence.
La ministre a par ailleurs annoncé des mesures en faveur du pouvoir d’achat des agents publics :
Rapport « Conférence sur les perspectives salariales de la fonction publique »
- L’unité de soins renforcés en hospitalisation médicale ou chirurgicale : une composante importante de la réorganisation des soins en Etablissement de santé.
Dans un communiqué, l’Académie nationale de médecine prône « la mise en place ou le maintien d’unités de soins renforcés au cœur des secteurs de soins chirurgicaux ou médicaux spécialisés, appuyée sur une adaptation de l’article D6124-117 du Code de la santé publique ». Ces dernières permettraient de mieux répondre aux besoins de soins aussi bien « en mode habituel d’activité » qu’« en situation de crise » sanitaire.
En effet, ce type d’unité :
Par ailleurs, l’Académie de médecine souligne l’importance que, dans le cadre de la réflexion engagée sur les soins critiques hospitaliers pour tirer leçon de la pandémie de Covid-19, l’attention soit portée aux unités de soins renforcés en hospitalisation, car de telles unités permettent, :