Espace Connexion
 
 
Changer/Oubli ?
 
 
 
 
 
 
 

Veille du 27.06.2022 au 01.07.2022 Actualités Veille du 06.06.2022 au 17.06.2022

_ NOMINATIONS _

 

 

- Olivier Laboux devient conseiller santé auprès de la ministre de l’Enseignement supérieur.

Dans un arrêté publié au Journal Officiel, Olivier Laboux, docteur en chirurgie dentaire, est nommé conseiller spécial santé au sein du cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau. Il a pris ses fonctions le 30 mai dernier.

 

Arrêté publié au Journal Officiel

 

 

- Le Dr François Arnault devient président du Cnom.

Le nouveau bureau du Cnom a désigné son nouveau président. Le Dr François Arnault, Médecin ORL, est élu président de l’institution pour un mandat de trois ans. Il succède au Dr Patrick Bouet, à la tête de l’instance depuis 2013.

 

Communiqué de presse

 

 

 

_ ACTUALITES _

 

 

- Les urgentistes de l’APHP défendent un ratio à 3,7 ETP pour 10 000 passages.

À l'occasion d'une présentation faite ce printemps devant la CME, la collégiale des responsables des structures des urgences, présidée par le Pr Dominique Pateron, fait état d'une durée moyenne de carrière des urgentistes d'environ sept ans sur fond de multiplication des temps partiels. L'une des conséquences immédiates de cette situation est « l'augmentation mécanique du nombre de lits brancards malgré les plans zéro brancard » contractualisés début 2020 par les différents GHU avec l'ARS Île-de-France. Pour tenter d'y remédier, la revalorisation de la permanence des soins en établissement de santé (PDSES) apparaît comme étant la mesure prioritaire. Au-delà d'une telle décision, plusieurs pistes sont également préconisées à l'échelon de l'AP-HP pour renforcer l'attractivité des services. En particulier, la collégiale milite pour une révision du protocole conclu en janvier 2016, afin de rémunérer le temps de travail additionnel (TTA) dès la 40e heure de travail réalisée et non la 44e heure comme c'est le cas aujourd'hui.

En parallèle, les urgentistes insistent pour augmenter le nombre de titulaires, poursuivre la sanctuarisation des postes de praticien hospitalier et supprimer le TTA dans les structures ayant atteint le nombre d'emplois ciblés. Dans l'ensemble, il conviendrait ainsi d'aboutir à un objectif de 3,7 ETP pour 10 000 passages aux urgences adultes et 3,3 ETP côté pédiatrie.

 

Présentation « Attractivité des structures d’urgences – Etat des lieux et enjeux »

 

 

- La pédiatrie livre des propositions sur l’avenir de ses urgences.

Dans le cadre de la mission Flash proposée par le Président Emmanuel Macron en juin 2022, les organisations pédiatriques (CNPP, SFP, AFPA GFRUP, SNPEH, SNPF) se sont auto-saisies de la problématique des urgences Pédiatriques, celles-ci représentent près de 30% des 22 millions de passages annuels en France.

Dans un communiqué commun, elles émettent 10 propositions prioritaires à mettre en œuvre :

  • Soutenir et aider les Pédiatres ambulatoires et les médecins généralistes à assumer une activité de soins non programmés comme alternative au passage par les urgences.
  • Aider à la création d’une « garde » libérale en pédiatrie et en médecine générale aux heures ouvrables pour accueillir les patients réorientés pour des consultations non programmées et renforcement de la permanence de soins libérale la nuit et les week-ends.
  • Développer une régulation adaptée et spécifique à la Pédiatrie pour mieux orienter les familles et limiter les passages ne relevant pas de l’urgence.
  • Ouvrir et optimiser l’utilisation de tous les lits de Pédiatrie de manière souple et adaptée à l’activité saisonnière très marquée en pédiatrie.
  • Accentuer l’effort pour rattraper le retard historique des urgences pédiatriques par rapport aux urgences adultes : sortir des idées reçues : « petits enfants = petites urgences avec petits moyens ».
  • Revaloriser de façon immédiate le forfait des passages aux urgences pédiatriques.
  • Inciter et envoyer des signaux forts pour le personnel à rester à l'hôpital public comme pour les urgences adultes : revalorisation des salaires et des gardes. Reconnaissance de leur spécialisation, de leur expertise et de leur plus-value.
  • Instaurer un système de Bed Manager spécifique aux services d’urgences pédiatriques.
  • Instaurer un système de Bed Manager au niveau régional.
  • Investir de façon importante pour le renouvellement du matériel, et dans des solutions permettant de réduire le temps de passage des patients.

Communiqué de presse

 

 

- L’engagement des CH va croissant en matière de recherche clinique.

Entre 2008 et 2010, un nouveau modèle de financement de la recherche, le modèle MERRI, s’est progressivement déployé dans les Établissements de Santé.Dix ans après, une première étude, réalisée sur les 134 CH équipés de SIGAPS/SIGREC, permet de dresser un bilan quantitatif et qualitatif de leur production scientifique et essais cliniques.

Les CH ont augmenté de manière importante leur activité de publication scientifique. Cependant, le pourcentage de publications en premier ou dernier auteur, marqueur de coordination, a peu changé en 10 ans. De même, les publications de rang A ou B sont essentiellement concentrées sur les positions intermédiaires, traduisant ainsi une forte activité de collaboration avec d’autres types d’établissement. Enfin, la production est très hétérogène entre les CH, 20 CH ayant plus de 500 publications sur les 10 dernières années, 37 CH entre 200 et 499 publications, 28 CH entre 100 et 199 publications, les 49 autres CH ayant moins de 100 publications sur les 10 dernières années. L’analyse des essais cliniques reflète clairement les 3 phases classiques : émergence d’une activité d’investigation par la participation à quelques études cliniques, structuration et professionnalisation de cette activité d’investigation et enfin développement d’une activité de Promotion.

De plus, l’analyse des inclusions réalisées dans les 134 CH de l’étude montre une dynamique forte : 8 500 inclusions en 2011, un peu plus de 21 000 en 2020 (multiplication par 2,5). En pourcentage, les inclusions en CH représentaient 7% des inclusions réalisées dans les études promues par les Établissements de Santé (CHU/CLCC/CH) en 2011, 11% en 2020. Si on intègre les 23 000 patients inclus dans les CH non équipés de SIGREC, les inclusions en CH représentent 12,3% des inclusions dans ces études.

 

Etude « Analyse de l'activité de recherche des Centres Hospitaliers sur la période 2011-2020 »

 

 

- Data pathologies : une cartographie interactive des pathologies et dépenses de santé de 2015 à 2020.

L’Assurance Maladie lance une nouvelle plateforme en open data, Data pathologies, poursuivant ainsi sa démarche d’ouverture en matière de données de santé. Ce site met à la disposition de tous les acteurs de la santé et du grand public les données sur la prise en charge des pathologies des Français, analysées chaque année sous la forme d’une cartographie médicalisée des dépenses. Cette étude constitue d’ailleurs le socle du rapport annuel de l’Assurance Maladie pour proposer des pistes d’amélioration du système de santé et d’une meilleure maîtrise des dépenses.

En 2020, ce sont les données de 66,3 millions de personnes qui ont été agrégées, représentant un montant global de dépenses de 168 milliards d’euros. Au total, plus d’1,5 milliard de feuilles de soins sont passées au crible par les experts de la Cnam pour rendre ainsi exploitables ces données.

Ainsi, les pathologies et traitements chroniques représentent les 2/3 (62 %) des dépenses (soit 104 milliards d’euros) pour 1/3 des assurés (36 %), soit 24 millions de personnes. Celles-ci représentent un coût moyen par patient de 4 300 euros en 2020. La santé mentale, les cancers et les maladies cardiovasculaires concentrent à elles-seules 36 % des dépenses. S’agissant de la santé mentale, elle représente à elle-seule 23,3 milliards d’euros, soit près de 14 % des dépenses totales si l’on regroupe les « maladies psychiatriques » et l’ensemble des « traitements chroniques par psychotropes ». Le coût moyen est de 2 800 euros par personne. À l’opposé, 56 % de la population, soit plus d’un assuré sur deux, a reçu uniquement des soins qualifiés de « courants ». Depuis 2015, la dépense totale de la consommation de soins remboursés de l’ensemble des régimes a augmenté de 15,7 milliards d’euros (soit +10,3 % en cinq ans, +2,0 % par an en moyenne).

 

Dossier de presse

Plateforme « Data pathologies »

 

Retour