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Veille du 12.12.2022 au 23.12.2022 Actualités Veille du 28.11.2022 au 02.12.2022

_ NOMINATIONS _

 

 

 

- L’oncopédiatre Olivier Delattre obtient le grand prix Inserm 2022.

L’Inserm a décerné son grand prix au Pr Olivier Delattre, oncopédiatre à l'Institut Curie à Paris, dont le travail a permis des découvertes majeures sur les cancers pédiatriques. En 2018, il a fondé le centre soins, innovation et recherche en oncologie de l'enfant, de l'adolescent et de l'adulte jeune (Siredo). L'oncopédiatre dirige également le laboratoire cancer, héritabilité, instabilité et plasticité, une unité de recherche associant le centre de lutte contre le cancer francilien avec l'Inserm.

 

Communiqué de presse

 

 

 

_ ACTUALITÉS _

 

 

- Igas : Publication du rapport d’évaluation des mesures dérogatoires portant sur les soins urgents et non programmés pour l’été 2022.

Le rapport d’évaluation des dispositifs dérogatoires portant sur les soins urgents et non programmés pour l’été 2022 de l’Igas reprend plusieurs points :

  • Les mesures de régulation à l’accès aux services d’accueil des urgences (SAU) s’inscrivent dans un continuum et leur succès potentiel nécessite à la fois ;
    • une communication récurrente sur le bon usage des urgences ;
    • un renfort de la régulation SAMU Centres 15 ;
    • le déploiement de la régulation par le SAS, avec des moyens humains et informatiques adaptés.

Ces trois dispositifs apparaissent comme des prérequis à une politique d’accès régulé aux urgences. Quant aux effets des dispositifs de régulations mis en œuvre cet été, ils apparaissent, à ce stade, bien orientés.

  • Les mesures visant à augmenter les capacités de réponse en ambulatoire à la demande non programmée, portant soit sur les acteurs des soins non programmés (augmentation de l’offre et de la rémunération majorée pour des soins non programmés régulés par le SAMU), soit sur les vecteurs mobilisables pour en faciliter l’accès, (télémédecine et transports sanitaires) n’ont pas toutes été déployées cet été.

Des éléments probants ont cependant pu être identifiés comme le recours aux infirmiers libéraux.

  • Quant au maintien de la réponse aux urgences vitales et graves, il passe à la fois par :
    • une organisation territoriale des soins urgents qui permet une mutualisation des ressources humaines ;
    • l’utilisation de vecteurs complémentaires au SMUR, paramédicalisés ;
    • un renforcement des moyens humains disponibles, permis par des mesures d’attractivité.

Enfin, le rapport montre un impact positif, là où elles sont mises en œuvre, des mesures, qui permettent de fluidifier l’aval des urgences, et notamment la gestion des lits, la possibilité de joindre directement les spécialistes hospitaliers, de s’appuyer sur des solutions d’hospitalisation à domicile ou de sortie d’hospitalisation en Ehpad.

L’Igas recommande ainsi :

  • de poursuivre les expérimentations de régulation à l’entrée des services d’urgences et d’en tirer les enseignements en même temps que l’expérimentation en cours d’évaluation sur le forfait de réorientation aux urgences (FRU) au printemps 2023.
  • de prolonger la dérogation pour des fermetures partielles en attendant leur organisation dans le cadre du décret « antennes d’urgence » en préparation.
  • de renforcer la régulation par les centres 15 ;
  • de déployer les SAS
  • de poursuivre la communication adaptée sur le « juste recours aux urgences ».

S’agissant des alternatives en ville, le rapport propose de ne pas maintenir la possibilité d’une ouverture des maisons médicales de garde le samedi matin, ni la prise en charge intégrale des téléconsultations. La majoration des actes de soins non programmés pourrait être maintenue jusqu’à l’entrée en vigueur de la prochaine convention médicale qui permettra de réaborder ce sujet. En revanche, la mission considère qu’il est indispensable de poursuivre la dynamique engagée en termes de mobilisation des infirmiers, de simplification des protocoles de coopération, de développement des téléconsultations et de facilitation du recours aux transports sanitaires par la régulation vers le secteur libéral.

Au total, pour la plupart des mesures concernant la réponse aux urgences vitales et graves, et la fluidification des parcours d’aval, une pérennisation est préconisée.

 

Le rapport de l’Igas

 

 

- La création d’une entité de recherche suit désormais une nouvelle procédure.

Dans une note d’information, le ministère de la Santé et de la Prévention décrit la procédure de gestion des entités de recherche et les modalités de fusion des scores des établissements de santé dans le cadre de la mesure des indicateurs qui permettent d'établir la dotation socle de financement des activités de recherche, d'enseignement et d'innovation (mission d'intérêt général B02).

Une entité de recherche est ainsi définie comme « le regroupement de plusieurs établissements de santé qui fusionnent leurs scores publications, recherches-inclusions et enseignements ». Elle se compose d'un établissement de santé chef de file et d'un ou de plusieurs établissements de santé associés. La délégation des crédits de la dotation socle de l'entité de recherche revient à son chef de file.

Une entité nouvellement créée récupère les scores des années antérieures de l'ensemble des structures qui la constituent. Une convention constitutive de l'entité de recherche doit être transmise à la DGOS pour sa création. Préalablement approuvée par l’ARS, elle comprend les explications sur la gouvernance de la recherche, la mise en place et le fonctionnement du comité dédié. Un document descriptif de la stratégie, de l'organisation et de la mise en commun des ressources ou moyens accompagne la convention constitutive. La DGOS validera alors la création de l'entité de recherche au regard de ces documents.

 

Note d’information

 

 

- Le CNP ARMPO fait part au ministère de la Santé de ses attentes et de ses demandes sur la périnatalité et la pédiatrie.

Concernant les maisons de naissance, le CNP rappelle que la place de sa spécialité est « majeure » dans cette prise en charge en raison de la part importante de patientes transférées en urgence et nécessitant une prise en charge par un médecin anesthésiste-réanimateur. Depuis quelques semaines, le conseil participe à la concertation pluriprofessionnelle de la HAS pour définir les critères d'éligibilité des femmes pouvant accoucher en maison de naissance. Pour le CNP-ARPMO, il convient plutôt de préciser en priorité les critères d'éligibilité des structures dans le cadre de cette concertation.

En premier lieu, le CNP espère des clarifications sur la définition exacte de la contiguïté entre la maison de naissance et la maternité sur l'aspect architectural. En matière d'organisation, il fait part de ses interrogations sur le niveau de compétence de l'établissement et du plateau technique pour assumer un quart de l'activité de la maison de naissance sous forme de transferts en urgence. « La disponibilité immédiate d'un médecin anesthésiste-réanimateur est dans ces situations de transfert en urgence un gage de sécurité ». « À ce jour, il n'existe aucune règle de partage et transmission des informations importantes entre la maison de naissance et la maternité ».

Quant à la pédiatrie, le CNP adresse au ministère ses propositions en urgence et à moyen et plus long terme. En priorité, le retour des mesures barrières est recommandé, en complément de l'orientation prioritaire des professionnels qualifiés pour rouvrir les lits fermés de pédiatrie. Le CNP ARPMO estime que les déprogrammations sont envisageables en dernier recours. L'hospitalisation d'enfants de plus de 15 ans sans comorbidité pédiatrique est possible dans les services adultes.

Sur le long terme, il juge « indispensable de remettre un stage de pédiatrie obligatoire dans le cursus de formation des infirmières ». Le CNP met aussi l'accent sur la constitution d'une réserve soignante en soins critiques pédiatriques pour faire face aux événements saisonniers propres à la spécialité, autour de la bronchiolite en automne ou de la traumatologie au printemps. Une revalorisation et une reconnaissance de la surspécialisation des professionnels sont aussi avancées. Enfin, le CNP réclame une réflexion sur les besoins et ressources nécessaires à la prise en charge médico-chirurgicale des enfants. « Cette réflexion doit notamment redéfinir le lien médecine de ville-hôpital et revoir les missions de chacun y compris pour la permanence des soins ».

 

Les deux courriers du CNP ARMPO

http://www.specialitesmedicales.org/offres/doc_inline_src/666/Lettre_CNP_ARMPO_novembre_2022_pe26237693Brinatalite26237693B.pdf

http://www.specialitesmedicales.org/offres/doc_inline_src/666/Lettre_CNP_ARMPO_novembre_2022_pe26237693Bdiatrie.pdf

 

 

– Les données de surveillance, pour 2021, de la résistance bactérienne aux antibiotiques en établissement de santé et en Ehpad affichent des tendances favorables.

La surveillance menée par la mission Primo s’appuie sur un réseau toujours plus large de laboratoires de ville volontaires, et permet de décrire l’écologie bactérienne en ville et établissements médico-sociaux, où 92 % des antibiotiques sont consommés. Outre la consommation d’antibiotiques, des déterminants sociaux et environnementaux peuvent expliquer les variations régionales observées. Les taux de résistance sont toujours plus élevés en secteur médico-social qu’en ville, quel que soit l’indicateur. La diminution des proportions de souches urinaires de E. coli productrices de BLSE chez les patients vivant à domicile et les résidents en Ehpad entre 2020 et 2021 est concomitante à la mise en place des mesures de lutte contre la pandémie de COVID-19. Néanmoins, il est difficile d’établir une causalité et ces tendances devront être confirmées en 2022.

Pour la mission Spares la participation des établissements se maintient avec un niveau élevé, permettant une bonne couverture de l’activité nationale et illustrant l’utilité pour les professionnels de participer à un réseau de surveillance national. Les données 2021 montrent :

  • une reprise de la tendance à des consommations d’antibiotiques plus faibles, avec toutefois une progression de nombreux antibiotiques à large spectre, et des antibiotiques à visée anti SRM les plus récents. La progression de ces derniers, dans un contexte de stabilisation de la fréquence des SARM, pourrait résulter de leur utilisation à des posologies supérieures à la valeur de la DDJ OMS et de la fréquence plus importante des infections à staphylocoque à coagulase négative résistant à la méticilline ;
  • une fréquence des EBLSE et SARM plus faible qu’en 2020.

Après une progression de ces indicateurs en 2020, le retour à des tendances favorables en 2021 doit être confirmé, les objectifs fixés par la stratégie nationale n’étant pas encore atteints, à l’exception de l’objectif concernant les SARM. La mobilisation de tous pour renforcer les mesures de prévention des infections et de la transmission et pour mieux utiliser les antibiotiques reste indispensable.

 

Le rapport de la mission Spares

Le rapport de la mission Primo

 

 

- Référencement des solutions numériques pour les entrepôts de données de santé.

Dans le cadre de l'appel à projets sur les entrepôts de données de santé, le ministère de la Santé et le Health Data Hub ont souhaité accompagner les établissements hospitaliers candidats dans l’identification des solutions numériques permettant la constitution et/ou le maintien des EDS.

Dans cette perspective, le catalogue GouvTech a été retenu afin d’y référencer les solutions existantes.

La catégorie « Entrepôt de données de santé » recense ainsi déjà une dizaine de solutions pouvant répondre aux besoins des établissements de santé qui se lancent dans cette démarche de constitution d’un EDS.

Le catalogue GouvTech est ouvert aux nouveaux acteurs qui peuvent demander le référencement de leur outil.

Il peut par exemple être élargi à des solutions permettant l’exploitation des données massives collectées au sein des EDS, notamment des solutions utilisant l’intelligence artificielle.

 

Communiqué de presse

 

 

 

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